

Fourreau pour poignard de gala, XVIe siècle.
Depuis le Moyen Âge, les combattants aimaient porter des armes secrètes ou des armes de dernier recours, qu'ils pouvaient cacher dans une partie spéciale de leur corps, généralement la tige d'une botte. À la Renaissance, avec l'évolution des techniques de combat en escouade de piques, dont les Tercios étaient maîtres, la figure du rodelero espagnol courant entre les piques ennemies pour attaquer directement les piquiers ennemis est devenue une image terrible sur le champ de bataille. Au fil des années, le rodelero s'équipait parfois assez léger pour attaquer les piquiers depuis le sol grâce à des poignards courts comme celui-ci. Les vestes et les combats dans les tranchées et même dans les tunnels miniers des murs, recommandaient que le soldat ait toujours un poignard de botte à portée de main, ce qui pouvait faire la différence entre la vie et la mort en cas de rencontre inattendue.
Nous présentons ici un fourreau pour un poignard de botte, en cuir marron avec une boucle de ceinture traversante. Cette poignée peut être cousue par le reenactor à la tige de la botte ou à la ceinture pour une reconstitution fiable et sûre.
Des détails
Fiche technique
Dague secrète ou de dernier recours, pour gala ou chasse. Siècle XVI.
Exceptionnel poignard espagnol à main gauche, appelé voile, en raison de la forme élaborée de sa garde. Totalement fonctionnel. Pour la reconstitution historique du 17ème siècle